le modéle fasciste

Publié le par Les L3 d'histoire de poitiers

Le modèle fasciste

I Le débat historiographique

1) Le débat historique jusqu’en 1950

    Pour analyser et interpréter le fascisme, les premières interprétations sont contemporaines des prises de pouvoirs fascistes en Italie. Soit juste avant, soit juste après la marche sur Rome de Mussolini. Ces interprétations sont datées dans un contexte précis, les antifascistes italiens sont les premiers à avoir tenté de comprendre le phénomène fasciste. Ces interprétations ont prédominé jusqu'à la fin des années 1950. Elles sont au nombre de trois thèses.
    -La première est la thèse libérale. Pour les libéraux Italiens, le fascisme est une maladie morale due à une crise de civilisation de l’Italie. Elle apparaît à partir des années 1920, elle émane des néolibéraux avec leur chef de file : Nitti. Pour eux le fascisme est vu comme un accident irrationnel de l’histoire italienne, un virus, une parenthèse dans l’histoire de l’Italie. Ils prennent à contre-pied les thèses des lumières. Benedetto Croce, philosophe va légitimer par les lettres cette thèse, accident du à un contexte européen, après la première guerre mondiale, en réaction contre le libéralisme et la démocratie. C’est une interprétation commode, dont on peut se défaire, cette thèse est aussi appliquée par certains pour le nationalisme allemand. Cette théorie à beaucoup de défaut, elle décharge les libéraux de toute responsabilité dans l’accession des fascistes au pouvoir. On ne se pose pas de questions, on analyse rien. Il y a donc eu d’autres thèses.
    -La thèse radicale. Émanant des milieux de la gauche italienne non-marxiste, on le retrouve au même moment en Allemagne. Cette thèse s’est développée dans l’Italie de l’entre-deux-guerres, surtout dans les milieux d’exilés anti-fascistes. La teneur, c’est exactement le contraire de la première thèse, il faut rechercher des responsabilités, rechercher les origines de l’action fasciste, des doctrines. Pour les radicaux, le fascisme n’est pas un accident, il répond aux contradictions de l’histoire Allemande et Italienne. On va donc chercher les explications dans la longue histoire de l’Italie. Beaucoup de ces milieux radicaux expliquent que le fascisme est issu dans la récente unité des pays comme l’Allemagne et de l’Italie qui aurait écarté les masses de la politique des états nouveaux. Le secteur économique est aussi la cible des radicaux, l’Italie à été longue à rejoindre les pays ayant fait leur révolution industrielle, de même les écarts entre le nord industriel et le sud, Mezzogiorno toujours très agricole. Son rôle dans l’histoire de la première guerre mondiale, sa neutralité puis son engagement auprès des alliés pour récupérer les terres irrédentes, choses que les alliés ne font pas. Ce sera l’un des grands slogans de Mussolini « la victoire mutilée », les chemises noires seront le symbole du deuil de ces terres. C’est la thèses du produit de l’histoire longue et de l’histoire proche, replaçant le fascisme de l’histoire italienne.
    -La thèse marxiste. Pour cette thèse le fascisme ne peut s’expliquer que sur les structures du capitalisme italien. Pour Lénine, « le fascisme est le stade suprême de l’impérialisme ». C’est le produit de la réaction anti-prolétarienne, cette thèse est développée par le Kominterm, comme une dictature directe de la bourgeoisie sur la classe ouvrière. Ce fascisme traduit les conséquences, la décomposition du système capitaliste (Krak de Wall Street). Cette thèse à pour objet d’empêcher l’alliance des communistes avec les socialistes et des radicaux pour contrer le fascisme. Les dirigeants du parti communiste italien vont continuer à développer cette thèse jusqu'à aujourd’hui.

    2) Le débat jusqu’au milieu des années 1970.

    Les trois interprétations précédentes ne disparaissent pas, elles s’empilent, s’affinent, se rénovent. Les historiens s’intéressent désormais à la vision des sociologues, des psychologues, des linguistes, des psychanalystes. On pose le débat avec une série de questionnements. On dépasse les trois thèses pour creuser le fascisme, la première étape s’intéresse aux origines du fascisme. Les grandes tendances sont rénovées par les autres sciences humaines. On abouti à un consensus des grandes écoles historiques sur le fascisme. Il porte sur le contexte de l’Italie pendant la guerre, après la guerre, la crise… Tout cela ayant facilité l’émergence du fascisme.
    -Les origines. La guerre à mis en mouvement les masses italiennes, elles attendent des changements politiques, ils ne viendront pas. La guerre à servi à mettre en place le thème fasciste de la victoire mutilée. Appartenant au camp des vainqueurs, ils n’obtiendront pourtant rien, on en arrive à un ultra-nationalisme.
    -Nature et évolution du régime fasciste. Les historiens font la différence entre le fascisme d’opposition et le fascisme autoritaire, de gouvernement. Avec Mussolini, le régime se raidit à partir de 1926. la fascisme est le produit d’une petite bourgeoisie italienne qui présentait des caractères révolutionnaires. Mais cette petite bourgeoisie va devenir l’alliée de la grande bourgeoisie, pour devenir une force contre-révolutionnaire. Hitler fera disparaître ces résidus d’éléments de gauche lors de la nuit des longs couteaux. Ce sera le grand apport de l’histoire des années 1960. Toutes les tendances de gauche, anarchisantes vont êtres gommées par Mussolini, l’esprit réactionnaire va l’emporter sur l’esprit révolutionnaire. Le grand patronat, la grande bourgeoisie l’emporte sur les idéologues petit-bourgeois.
    -Le fascisme est les intérêts privés. Il y a divergence entre les interprétations des historiens. Les marxistes ne changent pas leur vision, son seul but est d’abattre la classe ouvrière, il est donc lié avec les intérêts privés. Une autre analyse est une fusion conjoncturelle, stratégique avec les grands groupes. Mais c’est une alliance tactique pour mener le fascisme à la victoire. La troisième interprétation est à mi-chemin entre les marxistes en l’alliance tactique. Il y aurait eu une mainmise de l’état donc du fascisme sur les grandes entreprises. Ces entreprises en sont sorti gagnantes.

    3) Les développements récents du débat.

    En Italie les travaux sur le fascisme ont été renouvelé par Renzo de Felice l’historien Italien spécialiste du fascisme. Ses livres ont donné lieu à de grands conflits, Totalitarisme à l’Italienne en 1974, sa biographie de Mussolini en 1975. Mais cet historien essayait de légitimer l’action de Mussolini dans la période, les trains arrivaient à l’heure. Pareil, les Italien se seraient largement accommodé du fascisme entre les accords du Latran et la guerre d’Ethiopie. En 1929 les accords prévoyant la création du Vatican, jusqu’en 1935 avec la conquête de l’Ethiopie les Italiens n’auraient rien eu à redire sur el Duche. Les thèses de Felice démontrent qu’il n’y a rien de comparable entre le fascisme italien et le nationalisme allemand. En Allemagne, les mesures antisémites datent de 1933 alors qu’en Italie elles ne commencent qu’en 1938. De plus le fascisme Italien aurait une matrice de gauche, très anarchisante, syndicaliste dans le premier fascisme italien. Troisième thèse, il y a eu un consensus des masses italiennes au sujet du fascisme. Quatrième thèse, il y a eu un véritable totalitarisme Italien, un totalitarisme achevé. Mais ce totalitarisme était différent des Nazis comme des Soviétiques. Il s’est fondu dans l’état, qui absorbe le parti unique, en Allemagne, les nazis l’emportent sur l’état. Enfin Felice situe le tournant totalitaire de l’Italie en 1937, isolement économique, antisémitisme, véritable révolution culturelle italienne en 1937-1938 (cinéma, livres d'écoles...). Il y a bien une singularité du fascisme italien.

II Le modèle fasciste

    Le fascisme est original parce qu’il veut créer un ordre nouveau, un homme nouveau, prendre l’humain en charge de sa naissance à sa mort.

1) Les conditions de la naissance du fascisme.     

Bernstein et Milza définissent le fascisme lorsque trois conditions sont réunies. Premier point de vue, le fascisme se différencie des dictatures car il est historiquement daté des débuts du XXème siècle. Contrairement aux dictatures, le fascisme contient un contenu social original qu’il tient de ses couches moyennes qui le composent. Le fascisme se caractérise par une politique qui lui est propre, une politique totalitaire, l’encadrement tout au lon de la vie.

-Un phénomène de la première moitié du XXème siècle qui pose le problème entre le fascisme et les masses. Le fascisme est né en Italie en 1919. Il prend le pouvoir en 1922. Il est le fruit d’une fascination de toute l’Europe à son sujet. Pourquoi ce phénomène est daté du lendemain de la première guerre mondiale. Certains historiens, notamment les historiens israéliens pensent que le fascisme précède la guerre et qu’il est issu de la France… Mais la communauté historienne ne retient pas ces thèses. L’Italie à raté son unité, à mis longtemps à intégrer les masses en politique lors de l’unité. Les masses ouvrières et paysannes ont continué à être écarté de la politique jusqu’en 1910. La bourgeoisie leur promet des améliorations de leur niveau de vie en cas de participation à la guerre, mais elles ne seront pas satisfaites, elles ne pourront pas s’exprimer en 1919. 
-L’apparition des partis de masses, avec le PNF (Parti National Fasciste), vont cristalliser les besoins de participation politique des masses ouvrières et paysannes.

2) Fascisme et classes moyennes.

Le fascisme participe d’un phénomène intéressant, contrairement au communisme, il recrute surtout dans les classes moyennes et à moindre mesure dans les masses paysannes. Mais qu’est-ce que les « couches moyennes », les fonctionnaires, les salariés, des petits patrons à leurs comptes, des artisans, quelques professions libérales. Il s’agit vraisemblablement de la définition la plus vague des concepts économiques. IL s’agit d’une cheville entre les classes ouvrières et les classes dirigeantes. C’est un groupe qui à une représentation commune et qui est conscient de celle-ci. Le groupe est hétérogène, hétéroclite variant selon des classifications particulières.
Ces couches moyennes ne veulent pas êtres assimilées au prolétariat, elles en sont issue et ne veulent pas y retomber. Elles visent l’accession à la bourgeoisie, l’image est celui de la promotion sociale. Le système de valeur qu’elles ont en commun c’est l’ascenseur social. Mais alors qu’elles étaient plus ou moins protégées, l’inflation due à la guerre à fait largement diminuer le pouvoir d’achat, ruiner leur épargne. Au lendemain de la guerre, cette couche sociale voit ses revenus diminuer, elles n’ont donc plus qu’une crainte : retomber dans la pauvreté, dans la catégorie des ouvriers. Elles sont anti-communiste, anti-bolchévique car elles pensent que les communistes les feront retomber dans le prolétariat, les classes moyennes se tournent donc vers le fascisme.
Elles vont aussi se chercher des boucs- émissaires, le communisme, le système politique et la démocratie libérale, les juifs pour l’Allemagne. Elles sont donc à la fois anti-communistes et anticapitalistes. Les classes moyennes cherchent donc le recourt à un homme fort, autoritaire, un régime solide capable de lutter contre le communisme et les concentration de capitaux. Mussolini (et Hitler) est le prototype de ces couches moyennes. La troisième voie pour elles sera donc le fascisme qui éveille d’autant plus enthousiasme que les slogans fascistes sont simples et réducteurs. « L’extérieur » est aussi un ennemi au même titre que le communisme et le capital, la France, le Royaume-Uni sont ainsi conspuées pour leur richesse et leurs colonies. Le thème du complot permet de dériver les frustrations de la société italienne vers l’extérieur en instrumentalisant le nationalisme contre les puissances victorieuses. Le fascisme oppose les nations prolétaires que serait l’Italie et l’Allemagne face aux nations nanties France et Royaume-Uni. De cette analyse ressort la nécessité d’un état et d’un homme providentiel, fort. Il faut redonner à l’Italie la gloire de l’empire Romain. De plus le fascisme prime le collectif sur l’individu (à l’encontre des philosophes des lumières) on privilégie donc l’état. La lutte des classes marxiste est donc balayée et défend la collaboration interclasses, les corporations. La propriété privée est protégée par le fascisme, cela est indispensable pour les classes moyennes.
Cette troisième voie doit plaire, coller aux aspirations des couches populaires qui souhaitent accéder à la bourgeoise. En réalité, le fascisme n’a pas respecté ses engagements, il a conclu un accord avec le capitalisme. L’alliance n’a seulement été dirigé vers un ennemi : le communisme, sorte de fil rouge du fascisme et du national socialisme.

3) Sa dimension totalitaire.

La totalitarisme est la forme du fascisme, c’est la condition de sa mise en place. Sans le totalitarisme, il n’y a pas de fascisme : il s’agit de nationalisme ou de dictature. La première condition, c’est la violence, mais elle ne suffit pas à définir le fascisme. La violence c’est celle de troupes d’assaut fascistes, des SA, des SS.
Le totalitarisme d’adresse à ces masses, ces masses que l’on doit intégrer, encadrer. Le totalitarisme implique de nouveaux moyens modernes de propagande, journaux, radio, cinéma… Tous les discours sont préparés gestuelle comprise. L’état fasciste avait pour projet de contrôler la vie de l’homme et de la femme même dans la sphère privée et spirituelle.
L’état doit contrôler tous les moyens  d’éducation, on revoit les manuels, on contrôle tous les moyens d’information, de formations de connaissance. La jeunesse est particulièrement visée, elle est enrégimentée, formée. Pour les adultes, tous leurs loisirs seront contrôlés. La caractéristique la plus tardive pour l’Italie sera le racisme en 1938.

III Le fascisme Italien.

1) Etude de cas, le fascisme italien.

L’Italie post guerre mondiale traverse plusieurs crises.

-La crise nationale.

Après la guerre, il y a la conférence de paix de 1919. Orlando, le premier ministre italien la quitte avant même la signature du traité car l’Italie ne recevra pas les terres irrédentes promises. Elle ne trouvera pas sa place au sein des grandes puissances victorieuses.

-La crise économique et sociale.

Elle est, elle aussi, héritée de la guerre. L’économie de guerre aura du mal à se reconvertir en économie de paix. L’Italie a emprunté beaucoup d’argent, elle ne pourra pas rembourser de suite. Il y a le phénomène de ruine, d’inflation, qui entraîne une rancœur contre l’état, attisée par un esprit « ancien combattant ». Il y a une crise importante de la paysannerie italienne. On avait promis aux paysans partant à la guerre des terres, aucunes promesses n’est tenue, rien est en vue. Les ouvriers voient aussi leur salaire réel, leur pouvoir d’achat diminuer.  La crise est donc totale.
Ceci va avoir des conséquences très graves, les paysans occupent les terres qu’on leur avait promises, les ouvriers occupent leur usine (Fiat à Milan et 1920). 

-La crise politique.

Devant cette crise, l’état devrait intervenir mais rien ne bouge. En réalité, l’Italie comme l’Allemagne n’ont pas de culture démocratique, pas d’enracinement de la démocratie. Il faut donc reprendre le cours de la vie politique, des élections législatives sont donc organisées. Les deux partis qui se détachent sont le PSI (Socialistes) et le PPI (Populaire, démocrates-chrétiens). Les socialistes refusent de former un gouvernement avec la droite. Les démocrates-chrétiens se tournent donc vers les petits partis sur l’aile droite, minoritaire, sans volonté politique.

C’est le fascisme qui tirera tous les profits de cette crise.

2) Le fascisme : un produit de la première guerre.

Le premier fascisme, le premier faisceau de combat est fondé très tôt, en 1919. Mais il a plusieurs composantes. Une composante nationaliste, les « Arditi », des anciens combattants hyper nationalistes. Ce sont des troupes d’assaut armées qui vont occuper manu militari la ville de Fiume (en terre irrédente). Ils formeront les futurs cadres du parti.
Mais il y a une deuxième composante issue du nationalisme révolutionnaire. Un fascisme révolutionnaire, d’extrême gauche. Les corps proviennent du syndicalisme révolutionnaire de l’époque. Mussolini a ainsi commencé à gauche.
Le programme a donc des propositions nationalistes mais aussi socialisantes et parfois anarchisantes. Le but de Mussolini est de capter la classe ouvrière et de la soustraire à l’influence socialiste et de la CGT italienne. Le résultat est médiocre, le parti se développe lentement. Mais à partir de 1920, les fascistes se mettent au service de la bourgeoisie car les troupes de son parti vont servir à remettre de l’ordre après l’occupation des terres et des usines. Après cela, il devra revoir son programme en direction de la bourgeoisie.
Il y a ensuite une double stratégie de Mussolini pour arriver au pouvoir. Première possibilité s’inscrire dans une logique légale a-en jouant le jeu des élections. La seconde est une stratégie illégale liée à la force, à la violence contre les socialistes et les communistes.

    En 1921, nous trouvons ainsi un état, un gouvernement paralysé, un roi absent. De l’autre côté il y a le Duche qui fait régner la violence sur le pays. Les organisations de gauche lancent des grandes grèves pour arrêter la dégradation de ce pouvoir bicéphale. Pour résoudre la grève, le parti national fasciste se substitue à l’état, lance un ultimatum au force de gauche en leur enjoignent de rétablir l’ordre auquel cas se serait au fascisme de le faire.
    La PNF brise donc l’élan social avec la comédie de la marche sur Rome. Il y a toujours le double jeu, à la fois Mussolini entame des pourparlers avec le gouvernement et une monté des troupes fascistes sur Rome pour s’emparer du pouvoir. Mais il y arrivera légalement, convaincu par les entrepreneurs et le gouvernement, le roi nomme Mussolini président du conseil. Il a occupé le vide laisser par le régime de monarchie parlementaire. Il a joué de son double tactique. Il s’agissait d’une mauvaise comédie.
    Une fois nommé président du conseil, en octobre 1922, le fascisme est au pouvoir.

3) La pratique fasciste au pouvoir.
-Première chose, il n’y a pas de projet précis de gouvernement pour les fascistes. Entre 1922 et 1926, la première période sert de rodage, d’expérience à l’état fasciste qui se mettra en place en 1926. En 1924, le régime à montrer son véritable visage en assassinant le député socialiste Matteotti par les fascistes sur ordre direct de Mussolini. À partir de là, ce dernier peut promulguer les lois fascistissimes qui suppriment les libertés, dissout les anciens partis, créer la police politique OVRA.
    -L’état Fasciste. La réalité du pouvoir est concentrée dans les mains du Duche. Il est el chef du gouvernement, il a dans ses mains la totalité des trois pouvoirs, exécutif, législatif, judiciaire. Son statut est quasi monarchique, développant de plus un véritable culte autour de sa personne. Les anciennes institutions restent en place au début mais elles sont vidées de leur substance et remplacées par des structures du parti. En 1928, le grand conseil fasciste est créé, il nomme ainsi personnellement tous les députés. L’armée est indirectement contrôlée et surveillée par les milices fascistes, il s’occupe des institutions locales en doublant les fonctionnaires par des fascistes.

Publié dans Cours de spé contempo

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D
<br /> Bonjour, toutes mes félicitations pour ces articles! Pascal Djemaa, journaliste.<br /> pascaldjemaa.over-blog.fr<br /> <br /> <br />
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