Géographie de l’environnement

Publié le par Les L3 d'histoire de poitiers

Géographie de l’environnement

Introduction générale : un mot « flou », un concept-valise.

Un thème en option géographie

Comment l’environnement est-il défini ?

-par les dictionnaires
-par les scientifiques
-dans le cadre du développement durable

Comment l’environnement est-il perçu ?

-en France, enquête de Guérin-Pace et collomb (in l’espace géographique, 1998)
-au Gabon : une perception induite de l’extérieur
-Paysage de mont volcanique (YAB) : selon le cadre de référence

Quelle approche géographique de l’étude de l’environnement ?

-Une approche systémique. Cette approche découle de la démarche des écologistes qui s’intéressent aux flux circulant entre les individus et leur milieu. Elle étudie d’une part les chaînes alimentaires et d’autres part les cycles biogéochimiques. Historiquement cela est lié à la biologie, aux sciences de la matière et de la nature. L’approche est globale, si un élément de la chaîne disparaît, le reste suivra. L’ensemble « végétaux et animaux » forme une biocénose. Cette biocénose produit des déchets, ils se décomposent, intégrés par des microorganismes qui les font retourner au sol. Une fois minéralisés, ils deviennent des aliments disponibles pour les plantes. L’idée à retenir est l’interrelation entre les éléments naturels du milieu.  Pendant longtemps, (années 80) cette approche est restée strictement biologique, excluant l’homme de ces préoccupations, l’évolution est venue d’un grand naturaliste : Lefeuvre. « L’homme est un élément structurant du paysage même s’il est source de perturbation », un système évolutif fondé sur l’interaction de facteurs physiques, biologiques et humains assurant un transfert d’énergie favorable à la vie.
Hydrosphère => atmosphère => lithosphère, l’éternel cycle de l’eau. L’homme intervient désormais sur ce cycle, l’eau est consommée (industrie, agriculture, ménage), l’eau est retraitée, redistribuée. L’homme est source d’inégalités dans le traitement de l’eau et le rapport au milieu.
Yveyret dans son livre Géoenvironnement, définit l’environnement géographique en quatre caractères :
- Une donnée, exemple la montagne.
- Un objet perçu et vécu.
- Un objet de gestion (gestion de l’eau).
- Un objet politique, qui attire des décisions à caractère social.
Etudier dans l’espace un objet ainsi définit, c’est une forme de la géographie. Etudier l’environnement, c’est une manière de faire de la géographie.

La Question Climatique

    En introduction, son importance et son aspect médiatique. Pour un géographe le paysage (naturel ou humain) porte la marque du climat. Il est aussi présent quotidiennement par les assurances, nous cotisons contre les catastrophes naturelles. Les médias nous en parle tout le temps, le changement est au centre des débats. Cette médiatisation est vitale pour certaines catégories de populations : agriculteurs, insulaires. Les écrivains et les cinéastes s’emparent du sujet. Max Sorre en 1943 définit le climat comme « l’ambiance atmosphérique constituée par la série des états de l’atmosphère au-dessus d’un lieu dans leur succession habituelle. La climatologie étudie  les types de temps dans leurs contenus, dans leur succession et leur articulation habituelle autour des saisons. La climatologie opère par une analyse soit statique (on compare des chiffres) par une répartition des phénomènes, soit dynamique fondé sur les situations de l’atmosphère qui définissent les types de temps.

    I Les fondements du climat

- La répartition des climats à l’échelle planétaire.
Il y a une distribution zonale des températures. Zone « chaude » dite équatoriale, zone tempéré et zone englacée « inlandsis ». 
Les précipitations, il y a une grande bande de précipitation en Asie, en Amazonie, au sud du Chili, en Nouvelle-Zélande, la Scandinavie en Afrique équatoriale. Donc beaucoup autour de l’équateur avec quelques points dispersés. Mais cela est nuancé par les situations locales. En fonction du relief, des montagnes, des littoraux.
Le planisphère climatique est la combinaison du relief, des températures et des précipitations.

- Les échanges terre-athmosphère.
Les échanges terre-athmosphère sont essentiels, ils se font par deux processus différents. L’évaporation qui assure le cycle de l’eau qui s’effectue par un bilan positif des rayonnements soleil. L’absorption de la chaleur et sa réémission sous forme de grandes longueurs d’onde. Tout corps rayonne en longueur d’onde, l’intensité maximale d’émission correspond à une longueur d’onde bien définie qui dépend de sa température. Le soleil à une température de 6000° mais il rayonne à 5000 angströms. La Terre à une température de 15° mais son rayonnement est de 10 microns. L’atmosphère absorbe de manière inégale les différentes longueurs d’onde, les radiations solaires sont en partie absorbées et transformées en chaleur. Sans autre apport énergétique ce flux absorbé à la surface de la terre (156) ne suffit pas à garantir la température moyenne de 15° car à cette température, la perte de chaleur par rayonnement infrarouge vers le haut dépasse ce que la Terre reçoit (390), son explication réside dans l’effet de serre.



Publié dans cm géographie mineure

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